Malte

rouge_dangerL’IVG est interdite dans tous les cas. Le médecin comme la femme encourt une peine allant jusqu’à quatre ans de prison. Le protocole annexé au traité d’adhésion de Malte à l’Union européenne en 2004 garantit que la loi maltaise sur l’IVG ne pourra être modifiée par une législation européenne qu’elle soit actuelle ou future. Le divorce n’a été autorisé qu’en 2011 sur cette petite île où l’Église catholique est toujours extrêmement influente et où les femmes sont des citoyennes de seconde zone, notamment entravées dans leur vie professionnelle. En décembre 2016, à la suite d’un long combat, Malte a légalisé la pilule du lendemain, disponible en pharmacie sans prescription médicale. En pratique, de nombreux·ses pharmacien·ne·s s’appuient sur une « clause de conscience » pour refuser de délivrer la pilule.

vert_ok Malgré la résistance du pays à réformer de sa législation, la société civile et les professionnel.le.s de la santé indépendants prennent la parole pour sensibiliser le public et faire pression en faveur d’un changement juridique. En 2019, on a vu la naissance de la première coalition prochoix du pays, «Voice for Malta», et pour la première fois également, un groupe de médecins indépendants a créé le collectif « Doctors for Choice Malta ».