Suède

L’IVG y est autorisée jusqu’à 18 semaines de grossesse sur demande et au-delà, sur décision d’une commission pluridisciplinaire, pour « raisons particulières »: très jeune âge de la femme, problèmes psychologiques ou d’addiction, malformation du fœtus.

Bien que le consentement des parents ne soit pas nécessaire pour les mineures, celles-ci sont encouragées à en parler à leurs parents. L’IVG est entièrement prise en charge par l’État, mais les femmes doivent payer les frais d’hospitalisation.

vert_okLa Suède possède l’une des lois sur l’IVG les plus progressistes d’Europe, y compris un des délais les plus longs pour l’IVG sur demande.

En mars 2020, la Cour européenne des droits de l’homme a refusé de se saisir de l’affaire concernant deux sages-femmes suédoises qui affirmaient que le fait de se voir refuser un emploi de sage-femme pour n’avoir pas accepté de pratiquer des IVG constituait une violation de leur droit à la liberté de religion et de conscience. La portée de la décision affecte ainsi l’ensemble du système de santé suédois et en particulier l’accès à l’avortement. En déclarant la plainte des sages-femmes irrecevable, la CEDH a fait un pas important vers la protection de la santé et des droits sexuels et reproductifs des femmes, y compris l’accès à certains types de soins ou à une contraception abordable.