Le 19 mars 2012, un tireur ouvre le feu sur des enfants devant l’école juive de Toulouse Ozar Hatorah, tuant Myriam Monsonégo, 9 ans, Arié et Gabriel Sandler, six et trois ans. Leur père, Jonathan Sandler, professeur, décède également sous les balles de Mohammed Merah. Ce terroriste islamiste, qui avait déjà tué quelques jours auparavant 3 militaires français, commet ainsi les premiers attentats liés à l’idéologie djihadiste sur le sol français.

« Des feux dans ces mots » est un texte poignant, tissant les récits de douze témoins de l’attentat. Une lecture théâtralisée en sera proposée le 28 mars à l’UCLouvain et le 29 mars à l’ULB. Un événement organisé par l’Union des étudiants juifs de Belgique, la Fédération de la jeunesse musulmane et le groupe « Retissons du lien. Penser ensemble pour agir en commun », qui réunit des victimes des attentats de Bruxelles et Paris, des parents d’enfants engagés dans l’idéologie djihadiste et des intervenants de première ligne. Une façon pour des jeunes d’horizons différents de se rencontrer, de dialoguer et d’entamer un travail de mémoire.

Invités: Isabelle Seret, intervenante en sociologie clinique qui accompagne des familles concernées par la radicalisation violente et des personnes victimes d’attentats depuis de nombreuses années, membre du groupe « Retissons du lien », s’est chargée du recueil des récits des témoins de cet attentat toulousain. Récits qui ont ensuite été mis en rythme par Gabriel de Richaud dans « Des feux dans ces mots », publié à la Manufacture de livres. Sacha Guttmann, co-président de l’Union des étudiants juifs de Belgique, et Ahmed Abdi, président de la Fédération de la jeunesse musulmane.

Avec aussi le témoignage de Jonathan Chetrit, qui étudiait à l’école Ozar Hatorah au moment de l’attentat.

Pour réserver vos places pour les lectures théâtralisées du 28 et 29 mars : https://www.eventbrite.be/e/billets-lecture-theatralisee-temoignages-de-lattentat-dozar-hatorah-a-toulouse-571491084217