On l’ignore souvent mais l’un des combats laïques essentiels a été la revendication de funérailles civiles. En théorie, celles-ci étaient autorisées, mais en pratique, les autorités religieuses en avaient le monopole. Ceux qui mourraient en dehors de l’Église – y compris les enfants non baptisés – étaient relégués dans une partie du cimetière appelée « le trou aux chiens » ou le « coin des réprouvés », quand ils avaient le droit d’y être enterrés…
Aujourd’hui encore, beaucoup de non-croyants recourent encore à l’Église pour assurer un minimum de décorum à des funérailles. Or, les laïques peuvent faire accompagner les funérailles civiles d’un cérémonial de leur choix. Ces cérémonies restent les plus nombreuses et l’assistance morale y prend d’emblée tout son sens, compte tenu des circonstances parfois soudaines et toujours difficiles.
Un soutien et une écoute du délégué ou du conseiller laïques permettent aux personnes endeuillées de puiser dans leurs ressources et de s’impliquer pleinement dans la cérémonie. Le rituel créé par les proches autour du défunt et propre à chaque famille permettra à chacun d’exprimer ses émotions, de se remémorer les événements marquants de sa vie et de bien le quitter.
Le Service Laïque d’Aide aux Personnes et les régionales aident alors à organiser une cérémonie de funérailles laïques selon les souhaits de la famille du disparu, et ce, en conformité avec l’éventuelle déclaration relative aux dernières volontés quant au mode de sépulture, qu’il est possible de faire enregistrer auprès des services communaux.
Plus d’infos sur les funérailles? Contactez un délégué ou un conseiller laïque près de chez vous.