Cette « philosophie du doute » se développe au XIXe siècle, à une époque où la science révèle qu’on ne saurait prendre les textes religieux – et la Bible en premier lieu – à la lettre puisqu’on y trouve des contre-vérités.
Pour l’agnostique, il n’y a que ce qui est accessible à l’expérience qui a une réalité. Or, l’absolu, le divin, sont de fait, inconnaissables. Être agnostique, c’est ainsi ne pas savoir, c’est douter de l’existence de dieu – ou d’un Être suprême – douter de la transcendance et refuser de se soumettre à un dogme, à une Vérité révélée. Ce n’est cependant pas être incroyant: il est des agnostiques croyants, les bouddhistes par exemple.
Les agnostiques, n’ont, au fond, qu’une certitude: ils savent qu’ils ne savent rien.