Contrairement à ce que le préfixe « anti » peut faire penser, l’anticléricalisme contient une idée positive qui a joué un rôle important. Il développe l’idée de tolérance, de l’indépendance de la société civile, de la séparation des Églises et de l’État.
L’anticléricalisme n’est pas antireligieux mais il refuse le mélange des genres entre le religieux et des espaces et des lieux qu’il estime appartenir à l’État ou à la société civile. Le fait de croire ou ne pas croire en un dieu, de pratiquer une religion et d’appartenir à une Église ne doit pas avoir de répercussions dans la société. La loi civile doit pouvoir s’appliquer à tous, quelles que soient les convictions religieuses ou philosophiques des citoyens.