Début mai, Laurent Louis a comparu devant la 61e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles pour antisémitisme et incitation à la haine raciale à la suite de plaintes déposées notamment par le CAL et le Comité de coordination des organisations juives de Belgique. Si culpabilité il y a, a précisé le magistrat, Louis encourt une peine d’inéligibilité de huit ans.
C’est pour avoir cette fois soutenu Jean-Marie Le Pen et ses propos sur «les chambres à gaz, détail de l’histoire» que Laurent Louis faisait face à ses juges. Mais plutôt que de la mettre en sourdine, il a revendiqué cette négation grossière de la réalité du génocide commis par les nazis. Et il s’est comparé sans rire à «un Juif affamé et emprisonné à tort dans un camp de la mort». La faute, a-t-il précisé, au grand complot sioniste et maçonnique… Amen. (map)