L’octroi d’un nom et d’un prénom à un fœtus voire à un embryon, dans un acte enregistré à l’état civil, comporte le risque de lui attribuer, in fine, une personnalité juridique.
Conséquences?
- L’idée qu’ils auraient “perdu un enfant” ne peut qu’accentuer la détresse des couples.
- Les femmes ne pourront plus recourir à une IVG sans risquer d’être inculpées d’homicide volontaire ou d’infanticide ; les médecins encourront le même risque.
- Les médecins se verront contraints de réanimer des fœtus non viables pour éviter d’être poursuivis pour non-assistance à personne en danger.
- La recherche scientifique sur des cellules souches ou des embryons surnuméraires pourrait se voir frappée d’interdiction pour les mêmes motifs.
Pour le CAL, la prise en charge personnalisée sur le plan psycho-médical permettra de rencontrer au mieux la douleur de ces couples ; cela implique notamment une généralisation des protocoles existants dans plusieurs hôpitaux universitaires ainsi que la valorisation du travail de ces équipes et le remboursement Inami de certains soins post-partum.