À quelques jours de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, on va s’intéresser à l’impact pour les familles des mesures votées ou envisagées par les gouvernements en place. On entend dans le discours politique des volontés de limiter les allocations familiales, de les optimiser, de les conditionner. Mais pour La Ligue des Familles, les allocations familiales sont un socle de solidarité à conserver, qui permettent réellement de réduire le risque de pauvreté. Quel impact également de la limitation dans le temps des allocations de chômage sur les familles ? Le gouvernement veut remettre les gens au travail… Mais l’exercice de la parentalité ne rend-il pas l’accès à certaines offres d’emploi impossible ?
Il sera question d’allocations familiales, de flexibilisation du travail, d’école, de santé mentale des jeunes et de l’aspect politique de la parentalité dans cette émission.
Invitée: Madeleine Guyot, directrice de La Ligue des familles
Dans la vie, il arrive parfois que ce qu’on avait mis des mois voire des années à bâtir s’effondre tout à coup. Cela peut être causé par une séparation, un conflit ou encore par des violences ou une fragilité personnelle, et entraîner un placement des enfants. En Belgique, le tribunal peut organiser des rencontres entre les enfants et le(s) parent(s) qui a (ont) perdu la garde. Ces visites ont lieu toutes les deux semaines dans un espace neutre, encadré par des professionnels. Le documentaire « Pour se revoir » de Thomas Damas s’est penché sur le sujet. L’occasion de revenir dans notre émission sur la difficile question du placement des enfants hors de leur famille, de la protection de la jeunesse, du lien à sauvegarder et du rôle des familles d’accueil.
Invités: Thomas Damas, réalisateur de « Pour se revoir », Sonia Teixeira, coordinatrice générale du service Espace Rencontre Bruxelles, et Michaël Rossi, Directeur de La famille d’accueil Odile Henri ( Service d’Accompagnement en Accueil Familial Moyen long terme – court terme – Urgence ).
L’émission explore l’importance des liens entre frères et sœurs. Des liens qu’on a tendance à négliger alors qu’ils sont souvent les plus longs de notre existence et que leur impact sur nos vies est bien plus important que ce qu’on imagine. Si le lien est nourri et nourrissant, il sera une ressource précieuse. A contrario, lorsqu’il est un concentré d’injustices et de ressentiments, il peut constituer une souffrance et un poids pour la vie. Comment maintenir le lien entre les différents membres de la fratrie quand les parents sont défaillants et que les enfants sont placés ou quand des violences intrafamiliales sont commises? Comment soutenir des enfants qui ont été parentifiés?
Invitée: Stéphanie Haxhe, docteure en psychologie clinique et thérapeute de famille, auteure de l’ouvrage « Frères et sœurs, des liens à soigner » publié aux Editions Eres. Un ouvrage qui mêle théorie et exemples issus de sa pratique clinique pour toucher un public très large.
Il est de ces contes de fée qui émerveillent, il y a des histoires qui se finissent bien.. et d’autres moins.
La grande aventure des familles d’accueil illustre les unes et les autres. Celle de Corentin de Ron est fabuleuse, il est venu nous la raconter mais d’autres sont plus compliquées. On va tenter de savoir pourquoi et comment l’on peut faire pour améliorer les perspectives.
Invités: Valérie Latawiec, Conseillère au Service de l’Aide à la Jeunesse (SAJ) , Karin Van den Wildenberg, Famille d’accueil et fondatrice de la Fondation Wildenberg, Michaël Rossi, Directeur de l’asbl « La famille d’accueil Odile Henri » ( Service d’Accompagnement en Accueil Familial ) et Corentin De Ron, Auteur de « J’ai grandi en famille d’accueil » publié aux Editions Un Coquelicot En Hiver
Une proposition de loi, approuvée cette semaine en Commission Justice de la Chambre, prévoit d’octroyer aux mineurs le droit d’exiger une non-séparation de la fratrie en cas de divorce ou de placement. À la suite d’un divorce, d’une recomposition familiale ou d’un placement en famille d’accueil, le lien fraternel s’offre comme une nouvelle unité stable potentielle. Pourtant, aucune loi en Belgique ne protégeait formellement le lien de fratrie. En quoi les liens entre frères et sœurs sont-ils essentiels en cas de placement par exemple ?
Invitées: Stéphanie Haxhe, psychologue, psychothérapeute et Maître de conférences à l’ULiège, Sophie Rohonyi, députée fédérale DéFI, juriste de formation, qui a déposé la proposition de loi protégeant les fratries.
Avec aussi le témoignage de Bernard De Vos, Délégué général aux droits de l’enfant et de Lindsay Thonon, séparée de ses frères pendant son adolescence, qui nous parlera de son expérience personnelle.