La prison? Tout le monde s’en fout. Pas nous! Et vous?
Surpopulation, insalubrité, coûts exorbitants, soins de santé inadéquats, réinsertion compliquée, déshumanisation, droits et dignité des personnes détenues… La prison, tout le monde s’en (...)
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Le mouvement laïque œuvre de longue date dans l’univers carcéral. Un certain nombre d’associations laïques et de régionales font un travail de terrain remarquable dans les prisons et à (...)
Les détenus et détenues ne sont pas épargnés par les oppressions sociales et les discriminations de genres qui traversent notre société. Les femmes, largement minoritaires en prison, sont du coup invisibilisées. Leurs besoins en matière de santé et de travail notamment sont très peu pris en compte. La vie en prison est également compliquée à bien des égards pour les personnes transgenres.
Alors que les journées nationales de la prison se dérouleront du 10 au 20 novembre 2022, notre émission s’intéresse aux minorités de genres et au vécu de la sexualité en prison.
Invitées: Vinciane Saliez, directrice de l’asbl I.Care, association qui vise à améliorer les soins de santé et la promotion de la santé en prison et qui a créé avec l’asbl Genres pluriels l’observatoire des vécus et réalités des personnes transgenres en prison. Aurore Vanliefde, Doctorante en criminologie à la KU Leuven dont la thèse porte sur « Les expériences, les besoins et les droits humains des personnes LGBTQI+ incarcérées en prison en Belgique ». Et Justine Bolssens, chargée de projets au sein de la cellule Etude et Stratégie du Centre d’Action Laïque.
Avec des témoignages de détenues issus du podcast “Sexualité sous surveillance”, réalisé par Sarah Duchêne, Elise Leloup, Paul-Louis Godier, Lisa Guilmot et Céline Therer à l’occasion d’un mémoire de fin d’études à l’IHECS. A réécouter dans son intégralité sur https://www.mammouth.media/sexualite-sous-surveillance/
Les maisons de détention et les maisons de transition : voici 2 des projets du Ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne. Des projets ambitieux puisqu’il s’agit d’aider les condamnés à la réinsertion en favorisant une détention à petite échelle. Les détenus en fin de peine et les condamnés à des courtes peines seraient ainsi détenus dans des petites structures, des maisons, plus adaptées à la réinsertion que les méga-prisons. Au final, néanmoins, ces maisons de transition et de détention peinent à s’implanter, posent des questions de transparence et de gestion privée, et elles viennent gonfler le nombre de places plutôt que de réduire le parc carcéral.
Invitées: Olivia Nederlandt, chercheuse FNRS, professeure à l’ULB et à l’Université Saint-Louis Bruxelles et présidente de la commission de surveillance de la prison de Forest-Berkendael, Sarah Grandfils, membre du Bureau du Conseil Central de Surveillance Pénitentiaire, et Justine Bolssens, juriste et chargée de missions au CAL.
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