Prostitution : la faim justifie les moyens
Un an après le premier confinement, un secteur est toujours à l’arrêt. Il semble oublié par les autorités, particulièrement silencieuses à son encontre. Ce secteur, c’est la prostitution. La plupart des femmes et des hommes qui se prostituent se sont retrouvés du jour au lendemain sans revenus, sans aides ou très peu. Malgré l’interdiction, beaucoup n’ont d’autre choix que de continuer à se prostituer, dans la clandestinité et avec tous les risques que cela comporte pour leur santé.
Les associations qui les accompagnent habituellement dans leurs démarches administratives ou médicales ont, elles aussi, dû s’adapter. Grâce à des aides ponctuelles de l’Etat, elles en viennent aujourd’hui à distribuer des colis, des chèques alimentaires et des kits d’hygiène à ces personnes de plus en plus précarisées.
Un reportage de Nicolas Franchomme.