Rencontre avec Alain Lallemand, signature du Soir depuis 1990, grand reporter de guerre (Yougoslavie, Colombie, RD Congo, Afghanistan, Irak, Liberia, Crimée), journaliste d’enquête spécialisé dans les économies clandestines (OffshoreLeaks, Panama Papers, Paradise Papers, Football Leaks,…), il suit depuis 2018 les politiques culturelles avec un intérêt particulier pour l’édition. Après « La femme héroïne », « Ma plus belle déclaration de guerre », « Et dans la jungle, Dieu dansait », « L’homme qui dépeuplait les collines », le voici avec un nouveau roman: « Ce que le fleuve doit à la plaine ». Un roman qui évoque la Crise de Crimée, première invasion russe en Ukraine. Il nous offre un nouvel éclairage sur le conflit ukrainien et la place de l’amour, de l’amitié et des identités en temps de guerre.
Il y a 2 ans, le matin du 24 février 2022, l’Ukraine se réveille sous les bombes. C’est la stupeur à Kiev mais aussi dans le reste de l’Europe qui se réveille groggy, avec une guerre à sa porte. Deux ans plus tard, le conflit s’enlise. Le risque d’élargissement du conflit à des pays de l’OTAN n’a jamais paru aussi réel. Mais pour nos invités, si l’attaque du 24 février 2022 a marqué un tournant, l’invasion russe de l’Ukraine date en fait d’il y a 10 ans déjà. Ils dénoncent l’aveuglement des démocraties occidentales vis-à-vis de Poutine et les risques de la lassitude face au conflit ukrainien.
Invités: Wally Struys, économiste de Défense et professeur émérite à l’École royale militaire, et François Finck, Docteur en Droit international et auteur de « Les empires contre-attaquent – Défendre le socle laïque » publié aux Editions Espace de Libertés.
Les femmes jouent un rôle tout particulier dans la guerre qui fait rage en Ukraine aujourd’hui. Un nombre croissant d’entre elles s’est ainsi engagé dans l’armée. On parle de 40 à 60 000 femmes actives aujourd’hui dans l’armée ukrainienne, près de 20% du personnel militaire, ce qui en fait une des armées les plus féminines au monde. De nombreuses femmes sont restées aussi dans le pays pour travailler en politique, dans les médias, dans les hôpitaux ou encore dans l’aide humanitaire. Les femmes sont aussi en première ligne évidemment quand on parle des violences sexuelles commises par l’armée russe.
On rend hommage à ces femmes ukrainiennes dans notre émission.
Invitées: Agata Araszkiewicz, présidente de l’association « Elles sans frontières », qui a consacré son 8e Congrès des femmes polonaises aux femmes ukariniennes, et Anna Kiejna, membre de « Elles sans frontières » et organisatrice de l’événement « The feminist Ukraine »
Avec le témoignage de Iryna Slavinska, journaliste et écrivaine ukrainienne.
Ils sont musiciens ou chanteurs, entre 18 et 30 ans. Toutes et tous ont été contraints de quitter l’Ukraine suite à l’invasion russe. Mais ils n’ont pas pour autant abandonné leur rêve de musique. Inscrits au Conservatoire de Bruxelles, et soutenus par le Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind (CCLJ), ils ont décidé se se réunir en collectif pour répéter ensemble, faire vivre l’âme de l’Ukraine et la partager avec le public belge. Un message d’espoir et d’apaisement en ces temps difficiles.
Reportage de Nicolas Franchomme.