D’Henri La Fontaine à Donald Trump: la fin de l’utopie multilatérale?

Le juriste belge Henri La Fontaine, prix Nobel de la paix en 1913, a œuvré toute sa vie pour la mise en place d’une organisation internationale des nations. À ce titre, il est considéré comme l’un des pères de la Société des Nations – l’ancêtre de l’Organisation des Nations unies et de ses multiples agences – créée il y a tout juste un siècle, en 1920.

Aujourd’hui, l’idée même d’organisations supranationales capables de gérer les grands dossiers qui secouent la planète (guerres, climat, santé, etc.) est battue en brèche par des États qui veulent en revenir à une gestion nationale. C’est le cas notamment des États-Unis du président Trump qui se retirent de nombreux accords internationaux et d’organisations multilatérales.

Pourtant, c’est évident, les enjeux de société sont de plus en plus planétaires et nécessitent des réponses globales. La pandémie de Covid-19 en est la plus récente démonstration, tout comme le dérèglement climatique. Cet ouvrage poursuit l’objectif de contribuer à la réflexion sur l’avenir du multilatéralisme.

Avec les contributions de:

Henri Bartholomeeusen (past-président du Centre d’Action Laïque) • Éric David (président du Centre de droit international de l’ULB) • Guillaume Devin (professeur à Sciences Po) • Bénédicte Frankinet (ancienne représentante permanente de la Belgique à l’ONU) • Bernard Feltz (professeur à l’UCLouvain) • Vincent Genin (chargé de recherche à la KULeuven) • Jean-Michel Guieu (maître de conférences à l’Université Paris 1) • Juliette Lafosse (chercheuse au Centres de théorie politique et de philosophie de l’ULB) • Cristian Preda (professeur à Université de Bucarest) • Daniel Sotiaux (président de la Fondation Henri La Fontaine) • Mario Telò (président émérite de l’Institut d’études européennes de l’ULB)