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Le Collectif Laïcité Yallah lance son Manifeste pour une citoyenneté de la diversité

Le Collectif Laïcité Yallah lance son Manifeste pour une citoyenneté de la diversité

Le jeudi 5 mars dernier, le Collectif Laïcité Yallah présentait officiellement son Manifeste pour une citoyenneté de la diversité. Engagés depuis plusieurs années dans la société civile, les membres du Collectif constitué de croyants et de non croyants ayant un héritage musulman ont décidé d’unir leurs efforts pour faire entendre leurs voix résolument laïques. Préoccupés par la montée du fondamentalisme musulman, du racisme, de la xénophobie et de l’antisémitisme en plus d’une percée des partis d’extrême droite et d’une interférence, néfaste et sans cesse grandissante, des États étrangers, le Collectif Laïcité Yallah lance un large appel à la mobilisation citoyenne et interpelle les décideurs et les faiseurs d’opinion pour sortir du communautarisme ethnique et religieux.

À qui s’adresse le Manifeste?

Aux décideurs, aux faiseurs d’opinion, aux associations et au grand public qui œuvrent à promouvoir la diversité et la citoyenneté. Créé le 12 novembre 2019 à l’initiative du Centre d’Action Laïque, le Collectif Laïcité Yallah envisage son action d’une façon indépendante des partis politiques et des groupes de pression quels qu’ils soient. Par ailleurs, le Collectif s’engage à travailler avec d’autres associations et personnes qui poursuivent les mêmes objectifs.

Quels en sont les objectifs?

Partager la vision de citoyens laïques, croyants et non croyants, ayant un héritage musulman, proposer des mesures pour combattre le communautarisme ethnique et religieux, lancer un large appel à la mobilisation à l’échelle européenne et exprimer la solidarité à l’endroit des personnes qui se battent courageusement dans le monde contre les mouvements et les régimes autoritaires ou absolutistes faisant de l’islam religion d’État.

Qui en sont les signataires?

Malika Akhdim, militante féministe et laïque; Radouane El Baroudi, cameraman; Djemila Benhabib, politologue et écrivaine; Hamid Benichou, militant associatif; Soade Cherifi, enseignante et coach; Yeter Celili, militante féministe et laïque; Bahareh Dibadj, psychologue; Hassan Jarfi, président de la fondation Ihsane Jarfi; Fadila Maaroufi, anthropologue et éducatrice de rue; Kaoukab Omani, éducatrice; Abdel Serghini, réviseur d’entreprises; Jamila Si M’hammed, psychiatre; Sam Touzani, artiste-citoyen.

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