Dans la rue

Chacun peut afficher ses convictions dans la rue (« l’espace public »).

Une fois de plus, il est important de ne pas tout confondre.

La rue est à tout le monde, chacun y fait ce qu’il veut – dans les limites de la loi, bien entendu ! De la même façon, ceux et celles qui participent aux activités organisées par le CAL peuvent montrer leurs signes d’appartenance – à l’exclusion notable des partis antidémocratiques, racistes et fascisants.

Quant à la burqa et au niqab, ce n’est pas par leur caractère religieux qu’ils dérangent mais bien parce qu’il est naturel de savoir quelle personne on a en face de soi. Simple question de cohabitation harmonieuse et de confiance réciproque…


Si l’on suit le raisonnement du CAL, devra-t-on bientôt interdire les croix dans les cimetières, le sapin de Noël sur la Grand-Place ou la mitre de Saint-Nicolas?

Bien sûr que non.

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Ne mélangeons pas débat politique, respect des personnes ayant des convictions personnelles et folklore populaire! Qui peut encore soutenir sans rire que la mitre de saint Nicolas, par exemple, présente encore un quelconque caractère chrétien aux yeux des enfants ou de leurs parents? Et que les croix dans les cimetières incitent les défunts à convertir les visiteurs des cimetières au catholicisme?

L’exigence de neutralité ne s’impose d’ailleurs qu’aux agents du service public et aux bâtiments qui les abritent. Jamais aux usagers ou aux justiciables du service public – sauf, répétons-le, pour des mineurs dans ce cadre particulièrement sensible qu’est l’école.

Dans ses prises de position, le CAL entend donc réaffirmer l’impartialité de l’État et la neutralité de ses agents, dans le but précisément de garantir pour tout le monde la liberté de croire ou de ne pas croire. Ni plus, ni moins.


Je souhaite participer à une activité organisée par le CAL: dois-je enlever la croix que je porte, ma kippa, mon foulard?

signes-et-pratiques-religieux-15Bien sûr que non. Les activités du CAL sont ouvertes au public sans aucune distinction ni restriction. Pour les laïques, la liberté de chacun dans l’espace public doit être la règle, pour autant que le visage ne soit pas masqué – par simple respect à l’égard des autres citoyens.