Les outrages à la vérité
Trop d’outrages à la vérité, c’est ce qui a poussé Henri Fabre à arracher son masque d’hypocrisie à une Église qui s’affirme comme la plus haute autorité morale. Le Vatican, avec son génie de la désinformation, a trop camouflé les faits pour qu’on ne s’acharne pas à rétablir la vérité: l’holocauste n’aurait pas eu lieu sans la complicité de Pie XII.
Henri Fabre a voulu dénoncer les mensonges de l’Église « garante des valeurs morales de la société ». Ce livre ne témoigne pourtant pas d’un passé révolu, mais se révèle d’une cruelle actualité: l’Église ne condamne-t-elle pas les malades atteints du sida en clamant qu’il s’agit d’une punition divine? Passé et présent sont étroitement mêlés. L’oublier c’est se condamner aux inévitables hoquets de l’histoire.