Les prédateurs de la mémoire

La Shoah au péril des négationnistes

Fausse critique historique mais vraie entreprise de falsification à des fins idéologiques, le « révisionnisme » n’est pas chose neuve. L’internationale des négateurs de la Shoah dispose aujourd’hui, cependant, de deux atouts redoutables: la disparition prochaine des derniers témoins de l’Holocauste et les formidables ressources de propagande qu’offrent les nouveaux médias. Raison de plus pour redoubler de vigilance et opposer les vertus de la connaissance aux procédés d’intoxication.

C’est à ce nécessaire exercice de mémoire et de mise en garde que l’auteur appelle ceux qui sont les transmetteurs du savoir: historiens, journalistes, enseignants.

L' auteur

Henri Deleersnijder

Licencié en arts et sciences de la communication, Henri Deleersnijder est professeur d’histoire et collaborateur scientifique à l’Université de Liège. On lui doit également L’Affaire du « Point de détail ». Effet médiatique et enjeux de mémoire (Éditions de l’Université de Liège, 2000), Populismes. La démocratie en question (Luc Pire/Les Territoires de la Mémoire, 2006) et, plus récemment, Mot à mort (Les Territoires de la Mémoire, 2009).

Aux éditions du Centre d’Action Laïque, il a publié Les prédateurs de la mémoire. La Shoah au péril des négationnistes (coll. Liberté j’écris ton nom, 2001).