Le professeur Ahmadreza Djalali, de nationalité suédoise et iranienne, père de deux enfants, chargé d’enseignement à la Vrije Universiteit Brussel, a été condamné à mort.
Son crime: être un homme de science, spécialisé dans le domaine de la médecine des catastrophes.
Arrêté en Iran l’an dernier, en avril, au prétendu motif qu’il aurait espionné pour une puissance étrangère hostile, il est emprisonné depuis plus de 550 jours, et n’a eu accès à un avocat – désigné par l’autorité judiciaire! – que très tardivement et rarement. Il a été l’objet d’une insoutenable contrainte et de torture psychologique. Le 21 octobre, après un simulacre de procès, il a appris qu’il était condamné à mort et qu’il serait exécuté.
Depuis son arrestation, Amnesty International et des collègues ont mené campagne pour l’acquittement et la libération de ce médecin. Des contacts au plus haut niveau ont été pris avec les autorités iraniennes, mais sans résultat tangible.
Le temps presse: le Prof. Djalali a été l’objet de violences et de tortures mentales. Il n’a pas eu droit à un procès équitable. Il a entamé sa quatrième grève de la faim et a interjeté appel au verdict inique.
Le Dr. Ahmadreza Djalali est un prisonnier d’opinion. Sa condamnation à mort doit être annulée et il doit être libéré. Signez la pétition d’Amnesty International: https://www.amnesty.be/je-veux-agir/agir-en-ligne/signer-en-ligne/freedjalali
