Après ses voisins le Pakistan, le Bangladesh et le Népal, l’Inde légalise un troisième genre, ni féminin ni masculin. Tout comme l’Allemagne l’avait fait l’an passé.
Sous le titre L’Inde légalise un troisième genre. Comme l’Allemagne en novembre dernier , Violaine Jadoull écrit dans Le Soir du 17/04 que cette approche de la thématique transgenre ne se fait « pas toujours avec pertinence, selon les principaux concernés ». Leur commentaire est sans appel: « Cela ne sert à rien d’ajouter une troisième case. Il n’y a pas trois genres, il y en a des milliers »…
Le Soir rappelle aussi que le troisième genre n’existe pas dans notre pays, cependant que la loi du 10 mai 2007 sur la transsexualité autorise, sous certaines conditions médicales, une personne à changer son prénom par un prénom du sexe opposé, de même qu’à changer de sexe sur ses papiers d’identité.
La loi belge étant ce qu’elle est, précise encore Le Soir, le changement civil n’est possible qu’au prix d’une psychiatrie et d’une opération stérilisante. Le genre attribué à la naissance et les prénoms d’origine restent inscrits sur la carte d’identité. « Ce qui occasionne des situations complexes au quotidien… »