Une personne sur 4 en Belgique sera confrontée à un moment donné de sa vie à de la violence au sein de sa propre famille. Violence d’un père, d’une mère, d’un grand-père, d’un cousin. Si on se focalise sur les violences sexuelles, l’OMS révèle qu’elles touchent 20 à 24% des filles et de 5 à 11% des garçons de moins de 18 ans dans les pays occidentaux. Entre 2 à 4 enfants par classe. Des chiffres qui donnent le tournis. Et sur cette violence pèse une véritable chape de plomb. Comment faire taire ce silence? L’institution du Délégué général aux droits de l’enfant a récolté des témoignages d’experts du vécu, des adultes qui ont connu des violences intrafamiliales lorsqu’ils étaient enfant, pour tenter des dégager des pistes pour mieux prendre en compte la parole des enfants.

Invités: Isabelle Seret, intervenante en sociologie clinique formée en victimologie appliquée et auteure du livre  » Faire taire le silence – Entendre les murmures autour de la prise en charge des violences intrafamiliales à l’égard des enfants ». Un livre qui a été écrit sous l’impulsion de l’institution du Délégué général aux droits de l’enfant. David Lallemand, conseiller en communication et responsable des projets du Délégué général aux droits de l’enfant. Et Valérie, qui a subi des violences sexuelles de la part de son grand-père. Un inceste qu’elle a effacé de sa mémoire pendant de nombreuses années avant de « taire le silence ».