Dans les villes, la tendance est à la reverdurisation, et nombreuses et nombreux sont les habitant.e.s à mettre la main verte à la pâte. La Wallonie préconise les plantes indigènes et les prés fleuris, une grande partie du tracé du tram liégeois est en passe d’être végétalisée, et dans beaucoup de communes urbaines, les carrés de terre au pied des arbres servent enfin à recueillir autre chose que déjections canines et monceau de sacs-poubelle. À Anderlecht, l’ancien bourgmestre Gaëtan Van Goidsenhoven s’est récemment retrouvé nez à nez avec un gigantesque plant de cannabis prêt à fleurir dans un parterre de trottoir. Un journaliste de La DH a mené l’enquête et retrouvé la cannabicultrice sauvage : Éliane, 80 ans. La riveraine avait versé devant chez elle, quelques semaines auparavant, un fond de sachet de graines pour oiseaux, friands de chanvre comme on le sait. « C’est fou comme ça pousse vite ! » s’est exclamée la vieille dame auprès du journaliste. « Je voyais la plante grandir tous les jours. Je levais mes volets et ça avait encore poussé. À une vitesse incroyable ! Encore plus rapide que le liseron et le haricot. Bien sûr, j’avais identifié la plante, et je sais ce qu’on fait avec : du shit. Faut rien m’apprendre, hein ! » Éliane, l’amie des bêtes à plumes, n’est pas née de la dernière pluie. Mais le plant, lui, s’est envolé depuis. (ad)
Quoi?!