La bioéthique vise à définir un code de « bonnes pratiques morales » pour éviter toutes dérives de la clinique et de la recherche tout en permettant à chacun de bénéficier des connaissances les plus actuelles en médecine et en biologie.
Elle s’appuie sur plusieurs grands principes intangibles:
- le respect de la dignité de la personne humaine
- le respect de son autonomie et de son inviolabilité
- la « non marchandisation » ou instrumentalisation du corps humain
La bioéthique est une discipline en perpétuelle évolution. Aussi faut-il, régulièrement, revoir, corriger, actualiser les règles qu’elle définit.
Le poids des religions est encore bien réel quand la bioéthique cherche à édicter des règles dans des domaines tels que le diagnostic pré-implantatoire, l’assistance médicale à la procréation ou la gestation pour autrui – « les mères porteuses » – voire quand elle aborde la légalisation de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté ou les limites en matière de recherche sur les cellules souche et le clonage reproductif.