Le véganisme compte de plus en plus d’adeptes de par le monde : selon les organisateurs du mouvement, plus de 300 000 personnes auraient participé au Veganuary, le mois de janvier végan. Plus qu’une pratique alimentaire excluant tout produit issu d’un animal, ce mode de vie se mue en véritable idéologie proposant une redéfinition des relations entre humains et animaux et reposant sur des critères éthiques, environnementaux et sanitaires. Dans l’est de l’Angleterre, Jordi Casamitjana, 55 ans, végan depuis une vingtaine d’années, affirme avoir été renvoyé de la League against cruel sports (la Ligue contre les sports cruels) « pour s’être inquiété du fait que leur fonds de pension investissait dans des entreprises opérant des tests sur les animaux », rapporte le Courrier International. Il a porté l’affaire en justice et le tribunal de Norwich a décidé d’élever le véganisme au rang de caractéristique ne pouvant souffrir d’aucune discrimination, au même titre que les croyances religieuses. Voilà les végans anglais mieux armés pour défendre leurs protégés. (ad)