On connaît le défi démographique que l’Europe doit relever, notamment pour assurer un taux de main-d’œuvre active suffisant pour pourvoir aux emplois vacants sur le marché du travail, de même que pour assurer le financement des pensions. On sait aussi que plusieurs études démontrent que les migrants pourraient assurer le renouvellement de la population active et contribuer à l’essor économique de nos pays. Mais voilà, cela ne plaît évidemment pas à une série d’États (Italie, Hongrie) qui ont clairement affiché leur rejet des migrants. Dès lors, confrontée à un taux de natalité de 1,45 %, la Hongrie, par exemple, se dépeuple. Viktor Orbán a donc activé son plan nataliste avec une série de mesures étonnantes, parmi lesquelles un prêt de 31 500 euros à des taux alléchants pour toute femme âgée de moins de 40 ans, qui se marie. Un prêt qui sera ensuite suspendu pour trois ans à la naissance d’un enfant et carrément effacé dès le troisième rejeton. En Belgique, on entend souvent qu’un enfant coûte une maison. En Hongrie, il vous l’offre ! Enfin, si vous suivez le schéma prévu pour vous par l’État. L’autonomie aux oubliettes !