Dans la sphère féministe, ça se bouscule, ça se toise, ça s’étripe quelquefois. Alors qu’une décennie plus tôt, le mot « féministe » ne se prononçait plus que sous le manteau, il est revenu à l’honneur. Mais pas forcément dans l’unité. Aujourd’hui, c’est un fait : une féministe peut en cacher une autre. Et cette « autre » recouvre parfois une conception bien différente de la militance pour les droits des femmes. N’y aurait-il pourtant pas davantage de points communs que de désamours ?
Ne serait-il pas plus utile et efficace d’avancer toutes ensemble, sans pour autant nier les difficultés particulières qui touchent certaines d’entre nous ? Ce dossier décrypte les féminismes qualifiés d’universalistes et d’intersectionnalistes, sans oublier d’évoquer, bien entendu, les liens entre féminisme et laïcité. Une longue histoire dont les chapitres continuent de s’écrire. (se)
- Pourquoi un féminisme laïque ?
- Le féminisme universel, pour une vision commune
- À chaque mot suffit sa peine
- Féminisme et laïcité en Belgique : quelle histoire !
- « Les droits des femmes sont des droits de l’homme »
- Non-mixité : le b.a.-ba de la lutte pour l’égalité ?
- L’intersectionnalité : une cartographie des débats
Illustrations : Cäät