Une seule et unique chanson, c’est tout ce que le guitariste Quentin Dujardin aura eu le temps de jouer le dimanche 14 février dernier dans une église de Crupet, près d’Assesse, avant d’être arrêté par la police. La jauge des 15 personnes autorisée pour une célébration religieuse dans un lieu de culte a bien été respectée, mais… les mesures sanitaires interdisent aux artistes de se produire en public depuis plus d’un an maintenant et n’autorisent par conséquent toujours pas les concerts, même en nombre restreint. C’est bien cette injustice et ce musellement de la culture qu’entend dénoncer le musicien avec cette tentative de tournées des églises. Après une première auto-annulation en décembre dernier, Quentin Dujardin a, en connaissance de cause, tenu à jouer là où c’est habituellement un prêtre qui officie. « Il y a deux poids, deux mesures entre le culte et la culture », a expliqué le guitariste à notre collègue de « Libres, ensemble » qui le suit depuis le début et qui a filmé le concert interrompu. Les « délinquants de la culture » recevront bientôt une amende pourra monter jusqu’à 4 000 euros pour l’artiste, tout autant pour l’organisateur, et 250 euros pour les spectateurs et spectatrices. Cet « acte de démocratie vivante » en musique adoucira-t-il les mœurs sanitaires ? (ad)
Quoi?!