En 2018, 690 personnes ont été exécutées dans vingt pays, selon Amnesty International. Soit une baisse du nombre d’exécutions de près de 50 % par rapport à 2017. Kumi Naidoo, secrétaire général de l’ONG de défense des droits humains, estime que « cela prouve que même les pays apparemment les plus rétifs réalisent que la peine de mort n’est pas la solution ». Il faut savoir que 80 % des exécutions sont le fait de quatre pays : l’Iran, l’Arabie saoudite, le Vietnam et l’Irak. Le plus « clément » des quatre, pour le coup, semble bien être l’Iran, qui a dernièrement assoupli sa législation sur le trafic de drogue. Mais qui exécute toujours les adultères, sodomites, fornicateurs et alcooliques invétérés. Nuance qui a son importance : ces statistiques sont fondées sur le nombre d’exécutions dont Amnesty International a eu connaissance à travers le monde. Or, la Chine ne rend pas publiques les peines de mort exécutées sur son territoire… et exécuterait plus que tous les autres pays réunis.
Quoi?!