Le scrutin communal du 14 octobre dernier était le premier à imposer le système de la « tirette » sur les listes : en plus de la parité, il y avait alternance de candidat.e.s. Les résultats de cette mesure sont encourageants : il n’y a jamais eu autant d’élues à Bruxelles. Avec 48,8 % de femmes, on frise même la parité. Il s’agit d’un record à ce niveau de pouvoir, constatait Belga au surlendemain du scrutin. On en était à 41,5 % en 2012. Dans huit conseils communaux sur dix-neuf, les femmes sont majoritaires, et à Auderghem, elles ont remporté 20 sièges sur 31. Oui, mais, il y a un « mais » et non des moindres : « élues » ne dit pas pour autant « détentrices du pouvoir exécutif au niveau communal », tant s’en faut. À Bruxelles-19 communes, il n’y a désormais plus qu’une seule bourgmestre, alors qu’elles étaient deux précédemment. Les résultats lus selon le prisme du genre ne sont pas plus révolutionnaires en Wallonie : 38,6 % d’élues en 2018 contre 34,8 % en 2012, précisait Le Soir (17/10). Et 46 femmes à la tête du maïorat, sur les 262 postes de bourgmestres que dénombre la région. Le plafond de verre n’est jamais loin pour les femmes politiques, même au premier échelon de la démocratie.
Quoi?!