France, Allemagne, Autriche, Italie, Espagne, Hongrie… Belgique. La liste des pays européens au sein desquels de plus en plus de citoyen.ne.s succombent aux sirènes de l’extrême droite s’est allongée ces dernières années. Avec des bonimenteurs qui accèdent au pouvoir ou en investissent les sphères les plus proches, et tout cela grâce aux urnes, donc démocratiquement !
Mais également avec des groupuscules extrémistes (comme les suprémacistes ou le mouvement QAnon, pour ne citer que les derniers venus made in USA) – parfois violents – qui virevoltent autour de partis bien établis. Ces derniers tirent profit des agissements des factions, tout en adaptant leur communication à la situation et aux populations, en s’appuyant massivement sur les réseaux sociaux. La viralité du Web joue en leur faveur, puisque les fake news se propagent plus rapidement que les informations justes et vérifiées.
En lisant ce dossier, l’on ne peut que s’inquiéter de la place occupée par cet extrémisme qui menace notre avenir démocratique et nos valeurs si chèrement acquises au siècle dernier. Il est temps de se réveiller ! (se)
- Un (anti)système en ordre de marche
- Nous d’abord !
- La tentation du passé fantasmé
- Anti-féminisme : la face cachée de la droite extrême
- Derrière le vernis du Vlaams Belang
- Le RN : ni tout à fait le FN ni tout à fait un autre
- Polémiquer, tromper : les stratégies de l’« extrema derecha »
- L’ennemi public « Nummer Eins »
Illustrations : Julien Kremer