On ne parle plus que de ça: la « question » des migrants. Il y a de quoi se questionner, en effet. D’abord sur les réactions de notre société face à ce phénomène. Celles du « bon peuple ». Celles du gouvernement et des services publics. Celles qui relèvent de la bonne conscience, de la charité ou de la solidarité.
Questionnements toujours, la sémantique des mots. Qui sont les migrants, les réfugiés, les demandeurs d’asile, les immigrés?
Ensuite, quelles en sont les causes? Avons-nous une responsabilité dans l’origine du mouvement migratoire?
Et enfin: quelles solutions apporter, à court, moyen et long terme?
Le dossier qui suit n’a pas la prétention de répondre à toutes ces interrogations. Tout au plus propose-t-il des pistes de réflexion de nature à permettre au lecteur d’en sortir peut-être un peu plus instruit. Libre examen, quand tu nous tiens…
- La laïcité face à l’arrivée des réfugiés: une position sans ambiguïté
- « Crise » des réfugiés: de qui parle-t-on?
- Avant la frontière
- Les mouvements naturels de l’espèce humaine
- Migration et croissance démographique en Belgique
- La jungle de Calais, loin des bourgeois
- Charte de Palerme: un droit de résidence pour les réfugiés
- Europe: naufrage de la politique migratoire
- Migrants, réfugiés, cosmopolites: les mots sont importants, et la vie aussi
Illustrations: Dominique Goblet et Kai Pfeiffer