En France, depuis la séparation de l’Église et de l’État en 1905, les nancements publics des cultes sont limités à l’entretien des églises et des cathédrales. Bien plus que l’Église belge, rappelle l’AFP, l’Église française dépend fortement du denier du culte pour rémunérer ses prêtres et ses salariés. Celui-ci représente presque 40% des quelque 700 millions d’euros perçus chaque année, devant les quêtes, les legs, ou les contributions versées lors des baptêmes, mariages ou funérailles.
Mais, comme souvent ailleurs, les églises se vident et l’argent manque. Une campagne de pub a donc été imaginée pour remplir les troncs. À partir du 26 décembre, elle proclamera « Vous avez 105 raisons de donner à l’Église catholique » – 105 étant le nombre de diocèses français. Et d’ajouter: « Votez Jésus- Christ, le seul qui n’a jamais changé de programme. » Il ne faudrait surtout pas voir dans ce slogan une allusion aux turpitudes du pouvoir temporel. (av)