Espace de libertés – Décembre 2017

… prend son temps en Belgique


Espace de brièvetes

« Chez nous, la distinction n’existe pas sur les documents administratifs –à l’exception du Selor, l’organe de recrutement de la fonction publique qui assortit ses offres d’emploi des mentions “M/F/X” », précise Le Soir. « Mais l’article 57 du Code civil autorise depuis 2007 les parents d’un enfant intersexe à disposer d’un délai de trois mois avant de renseigner le sexe de leur enfant sur l’acte de naissance, soit le temps nécessaire à un examen caryotype. » Qu’en penser? Le quotidien de la rue Royale donne la parole à Martine Cools, responsable de l’unité d’endocrinologie à l’UZ Gent spécialisée dans la question des intersexes. Pour elle, ce délai rend caduque la nécessité d’inscrire un troisième sexe en Belgique. Le docteur considère que « la troisième catégorie est intéressante si elle est proposée à tout le monde, sinon c’est très stigmatisant ». (av)