«C’est peut-être embarrassant mais la raison qui me pousse à la faire est la suivante: comment pensez-vous qu’une victime de viol se sent après que l’on ait montré ses sous-vêtements dans un tribunal? Quand est-ce que le système prendra au sérieux la problématique des violences sexuelles?» C’est en agitant un string lors de la réunion parlementaire du 13 novembre dernier à Dublin que la députée irlandaise Ruth Coppinger a tenu ces propos devant un président visiblement mal à l’aise. Un acte provocateur pour dénoncer le procès pour viol d’une jeune fille de 17 ans au cours duquel la défense a montré un string en dentelle lui appartenant. Et utilisé comme argument le fait qu’il était apparent, ce qui a pesé lourd dans la balance puisque l’auteur présumé a été acquitté. Depuis, le mouvement #thisisnotconsent est né et fait des émules ô combien nécessaires. Car il reste courant de blâmer les victimes d’agressions sexuelles et de les incriminer sur la base de leur accoutrement. Les Irlandaises le rappellent haut et fort: «Peu importe ce que nous portons, peu importe où nous allons, oui c’est oui et non c’est non!»
Quoi?!