Il ne se passe plus une semaine sans que la parole des femmes se délie, et ce, dans quasi tous les domaines. C’est au tour de la culture d’être bousculée par la colère des injustices subies par la gent féminine avec, comme élément déclencheur, la nomination d’un homme à la tête du Théâtre des Tanneurs. Cette même institution ayant fait les choux gras de la presse voici quelques mois à cause des comportements déplacés d’un directeur. Loin de vouloir prêter de telles intentions au nouveau venu, les 750 signatrices d’une carte blanche interpellent sur la sous-représentation de femmes nommées à la direction des lieux culturels, malgré les nombreuses candidatures envoyées, notamment pour le poste des Tanneurs. Alors que les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans les écoles artistiques, le ratio s’inverse quand il s’agit de s’asseoir dans les sièges de direction. Après la colère, les 750 réfléchissent aux actions à lancer pour faire bouger les lignes:instaurer des quotas, exiger la transparence dans les processus de sélection de postes, dans les montages de production?Différentes pistes à explorer pour une évolution affirmée, dans le domaine culturel comme ailleurs.
Quoi?!