C’est l’histoire d’un prof de lettres et d’histoire d’une école d’Ombrie qui, chaque matin, retirait avec une certaine religiosité le crucifix accroché dans sa classe. Lourdement sanctionné par sa hiérarchie parce qu’il refusait de donner cours à l’ombre de la croix, Franco Coppoli avait saisi la Cour de cassation italienne pour acte discriminatoire. Il avait en effet déjà perdu devant la juridiction de première instance ainsi qu’en appel, et ce ne fut pas plus probant en cassation. Si sa sanction a été annulée, la Cour a néanmoins estimé qu’imposer un crucifix en classe ne constituait pas un acte de discrimination, étant donné qu’il s’agit de la « tradition culturelle d’un peuple ». Au pays de l’Église toute puissante, la justice veille au grain divin. On ne peut pas en dire autant concernant la liberté de conscience. (se)
Quoi?!