Pour beaucoup, l’aide à la jeunesse est synonyme de délinquance, d’IPPJ, de passages à répétition devant le juge. Une réalité que personne ne peut nier, mais qui ne doit pas en occulter une autre : plus de la moitié des prises en charge par les services de l’aide à la jeunesse concerne des problèmes de maltraitance. Les comportements de parents violents ou inadéquats nécessitant parfois l’éloignement de l’enfant victime de faits graves. Des trajets de vie malheureux, qui posent différents problèmes. Par rapport au lien affectif, dont on connaît l’importance pour la construction de l’identité des plus jeunes, mais aussi à la difficulté à trouver des familles d’accueil, et quelquefois, à faire valoir la primauté d’un lien stable provenant de cette dernière, plutôt que de la famille de sang. Un sujet tabou ! Alors que le nouveau décret de l’aide à la jeunesse entre en vigueur cette année, ce dossier épluche cette matière complexe, sensible et qui évolue en même temps que les courants qui traversent notre société.
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Illustrations : © Cost