Espace de libertés – Mai 2015

Droit de suite

Septante ans se sont écoulés depuis le suicide d’Adolf Hitler et pourtant beaucoup de questions n’ont pas trouvé réponse. Dans La Religion d’Hitler, Arnaud de la Croix s’intéresse au rapport au sacré que put entretenir le Führer. Mieux vaut s’accrocher pour ne pas s’y perdre. Car en parfait opportuniste, Hitler sut marier des genres complètement contradictoires pourvu qu’ils servent sa soif de pouvoir. Il signa ainsi en 1933 un concordat avec le Vatican et se garda de claquer personnellement les portes de l’Église catholique. Mais il mit les mythes païens germaniques au cœur du IIIe Reich. Et s’il voulut euthanasier les handicapés allemands au nom de la pureté de la race, il dut finalement reculer face à l’émoi que ces assassinats programmés provoquaient au sein de l’Église.

La religion est l’opium du peuple, disait Marx. Hitler en fit un poison dont il était le préparateur diabolique. (map)