Mauvaise nouvelle pour ceux qui se battent pour le droit à l’IVG. Au Portugal, les députés conservateurs ont décidé de restreindre la loi sur l’avortement légalisé dans le pays depuis le référendum de 2007. Jusqu’en juillet dernier, les femmes pouvaient avorter jusqu’à 10 semaines de grossesse librement et… gratuitement. Le projet de loi voté fin juillet les contraint désormais à payer tous les frais médicaux liés à leur interruption de grossesse. Les cris « Honte! Honte! » des militants des droits des femmes n’y ont rien changé. Cerise sur le gâteau: les patientes souhaitant avorter devront se plier à un suivi psychologique avant l’acte et recevront le détail des allocations auxquelles elles auraient eu droit en menant à terme leur grossesse. Une privation des allocations pour purgatoire, il fallait y penser. (map)
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