Espace de libertés – Mars 2018

Quoi?!

Mon premier est surnommé le «Trump flamand» (dixit le New York Times), mon second décrit comme «un extrémiste anti-immigration» (dixit le Washington Post), mon tout, vous l’aurez reconnu… La presse étrangère ne se gêne pas pour affubler Théo Francken de divers quolibets, mais cela ne change rien à sa dialectique et au fil rouge de sa politique. On pourrait y ajouter d’autres comparaisons, de type berlusconienne, lorsque le secrétaire d’État s’interroge par exemple sur «la valeur ajoutée» des migrants africains et arabes ou lorsqu’il s’engage à «nettoyer» le parc Maximilien. Une verve qui s’accompagne d’actes concrets, comme le recrutement d’agents du régime de Khartoum pour venir identifier les Soudanais en séjour illégal en Belgique. Et quand, de surcroît, il est invité par l’influent Cercle de Lorraine et qu’il s’estime blanchi par le rapport du CGRA sur le rapatriement des réfugiés soudanais, cela ne risque pas de provoquer chez lui une once de remise en question. Reste que la Ligue des droits de l’homme exhorte l’ONU à prendre en charge la réalisation d’une nouvelle enquête sur le sujet, afin d’évaluer les risques encourus par les réfugiés soudanais renvoyés dans leur dictature. Suite comme on dit.