Espace de libertés | Septembre 2019 (n° 481)

Quoi?!

Celles et ceux qui voyaient encore en lui un « océan de sagesse » se sont pris une sacrée claque suite à l’interview du Dalaï-Lama diffusée sur les ondes anglaises cet été. L’autoproclamé fervent défenseur des droits des femmes qu’il considère comme ayant « biologiquement parlant […], plus de potentiel pour développer de l’affection ou de l’amour pour autrui » et par conséquent pouvant « exercer une meilleure influence sur la société », avait déjà déclaré en 2015 que si une femme devait lui succéder, elle devrait être « plus attirante [que lui] sinon les gens ne voudront pas la regarder ». Au journaliste de la BBC qui lui tendait le micro, il a déclaré que « la beauté extérieure comptait autant que la beauté intérieure et que par conséquent, les femmes ne devaient pas sortir sans maquillage ». Tenzin Gyatso a décidément l’art d’en remettre une couche à la truelle ! Mais nous n’aurions pas bien interprété ce trait d’espièglerie maladroitement traduit du tibétain, tente de s’excuser son bureau. Une polémique résumée avec brio par un twitto : « Ce petit pincement au cœur quand tu découvres qu’un Dalaï-Lama est en réalité une plante en pot. » Pour l’espèce, on hésite entre la langue de belle-mère ou le phallus du titan. (ad)