Développer l’autonomie, la citoyenneté, l’esprit critique, la valorisation et le mieux-être des personnes détenues : tels sont les objectifs de l’assistance morale en prison. Des missions qui s’inscrivent, entre autres, dans la lutte contre la radicalisation, selon la commission d’enquête parlementaire sur l’amélioration de l’accompagnement religieux et non confessionnel en prison. Ainsi apprenions-nous début 2019 que le Conseil des ministres venait d’approuver un arrêté royal octroyant un statut complet aux conseillers moraux, islamiques et aux aumôniers catholiques, protestants et orthodoxes employés au sein des prisons. Le but : attirer davantage de diplômés, au moins titulaires d’un baccalauréat, dans ces fonctions essentielles. Sur la base d’une revalorisation financière effective depuis le 1er juillet dernier, le but est d’améliorer la qualité de l’offre de soutien moral et religieux. Ainsi les neuf conseillers moraux rémunérés qui travaillent à temps plein ont vu leur salaire augmenter, ce dont se réjouit la Fondation pour l’assistance morale aux détenus (FAMD). Pour rappel, l’intervention d’un conseiller ou d’un aumônier en prison se fait uniquement sur demande du détenu, qu’il soit radicalisé ou non. (ad)