Espace de libertés – Février 2016

Espace de brièvetes

Touché coulé. Début janvier, Ismaïl Saïdi, l’auteur de la pièce de théâtre Djihad, recevait 275.000 euros de subsides de la Région bruxelloise pour tourner une série de vidéos destinées à contextualiser le Coran. L’objectif était de lutter contre la radicalisation de type djihadiste. Quelques heures plus tard, Saïdi avait l’opposition politique bruxelloise et une partie du milieu culturel sur le dos. Il décidait alors de retourner à ses planches. Puis l’on apprenait comme par hasard que notre homme avait été condamné en 2014 au Maroc pour escroquerie. Encore quelques jours, et les islamologues Rachid Benzine et Michaël Privot jetaient à leur tour l’éponge. Ce qu’on appelle un beau fiasco. (map)