Votre première réaction a peut-être été de pousser un « ouf » de soulagement en voyant les « seulement » 49% de voix obtenues par Viktor Orbán, aux élections du 8 avril dernier. Mais un chiffre peut en cacher un autre et c’était sans compter sur le mode de répartition des sièges dans l’Assemblée législative hongroise… où son parti rafle 67% des sièges. Du coup, une victoire partielle devient massive, grâce au mécanisme institué et non selon le vote et le choix réel de l’ensemble de la population. Ça ne vous rappelle rien? Même si le mécanisme n’est pas le même, on ne peut que noter la similitude avec la victoire de Donald Trump, qui avait quant à lui obtenu moins de voix d’électeurs américains que sa concurrente, mais qui avait néanmoins remporté les suffrages nécessaires pour occuper le fauteuil du bureau ovale. Last but not least côté comparaison: l’utilisation de fausses allégations, le peu de considération pour le tissu associatif et les médias indépendants, constituent d’autres points communs de ces tactiques particulières pour s’accaparer le pouvoir et l’instrumentaliser avec une autorité certaine.
Quoi?!