C’est en tout cas ce qu’ont suggéré au gouvernement belge la Ligue des droits de l’homme (LDH) et l’Association européenne pour la défense des droits de l’homme (AEDH). Tant que le président des États-Unis ne rapporte pas son ordre exécutif d’interdiction d’accès au territoire américain aux ressortissants de sept pays à population majoritairement musulmane (Yémen, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Irak), les deux organisations demandent au gouvernement de renoncer à inviter le président des États-Unis pour des discussions bilatérales ainsi que de lui interdire l’accès au territoire, même s’il est invité par une organisation internationale ayant son siège en Belgique. Selon ces deux associations, c’est la démocratie qui est en jeu et c’est la raison pour laquelle il est important d’agir pour «affirmer sans ambiguïté le rejet de telles politiques islamophobes et xénophobes». On peut toujours rêver. Mais restons réalistes, il est assez peu probable que la Belgique se laisse aller à de pareilles extrémités avec un allié aussi imposant que les États-Unis…
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