«Le CAL tacle le Segec», titrait Le Soir dans ses éditions du 25 mai dernier. En réalité, cela fait deux fois en un mois que le CAL se voit contraint de «tacler» le Segec. La première, le 9 mai, lorsque le «patron» de l’enseignement catholique, Étienne Michel, avait benoîtement annoncé qu’il envisageait d’ouvrir un cours de religion islamique dans son réseau (hors grille horaire, quand même) alors qu’il refuse urbi et orbi d’en faire de même avec le cours de citoyenneté, proposé par la FWB. Manque-t-il d’élèves pour s’en aller faire de la retape communautariste? Sur sa lancée, M. Michel, décidément très en verve, déclarait ensuite à la presse que ladite FWB n’aurait jamais les moyens de ses ambitions quant au Pacte pour un enseignement d’excellence. Et d’offrir en pâture une palanquée de chiffres dont il ne cite pas les sources. Renseignements pris, il s’agit des chiffres du Segec. Tout s’explique. Forcément, avec ses propres chiffres, il n’est pas difficile d’avoir raison. Quant à son cours de religion islamique, il a suscité ce commentaire sur notre page Facebook: «À quoi sert encore l’école catholique?» Bonne question. (yk)
Espace de brièvetes