Pas content, le pape. En décembre dernier, Jorge Bergoglio a dressé un « catalogue » des quinze maladies qui menacent le haut clergé, et plus particulièrement la curie (le gouvernement de l’Église), parmi lesquelles la mondanité, l’hyperactivité, les rivalités, les bavardages, les calomnies et la zizanie. À l’entendre, la Curie, c’est « grand corps malade ». Et puisqu’il faut le soigner, il a convié ses membres à faire « un vrai examen de conscience« . La curie souffre d’ « infidélités » à l’Évangile, d’ « Alzheimer spirituel« , de « fossilisation mentale et spirituelle », et on en passe. Tout le monde en a pris pour son grade, à commencer par les vieux cardinaux à la retraite qui zonent au Vatican et sont priés de la fermer une fois pour toutes. À tous les coups, il s’agit là d’un retour de bâton papal après la fronde ultraconser- vatrice menée par certains cardinaux lors du synode sur la famille. Pour peu, il nous les achèverait à coups de crosse, François. (map)
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