Alors que l’on cherche à ressouder le vivre ensemble par tous les moyens, il n’est pas idiot de se demander si ce qui nous lie, nous soude, nous rapproche, n’est pas ce qu’il est convenu d’appeler la culture.
Au-delà des définitions, la culture, il faut bien le constater, joue les parents pauvres dans notre société mercantilisée, où règne la loi du PIB et la dictature de la rentabilité. Alors que même dans une vision économico-centriste, la création culturelle peut devenir une marchandise à valeur ajoutée: à l’inverse du paquet de lessive et du bouquet de fleurs, elle constitue un investissement durable.
Le présent dossier part du postulat que la culture serait un instrument d’émancipation. Et dresse quelques constats qui devraient intéresser tous les acteurs de cet univers qui a parfois le tort –ou la contrainte– de vivre en autarcie.
- La culture, cette pestiférée
- « Nous sommes êtres en culture »
- Austérité culturelle vs urgence culturelle
- Enseignement et la culture, des camarades de classe inséparables?
- Politique culturelle: le point de vue institutionnel
- Vers une culture de l’émancipation
- Peut-on envisager une société sans subvention à la culture?
- Cultiver la paix en terre d’islam
- La (très) fragile émancipation par la culture
- Résistance ou révolution
Illustrations: Stéphanie Pareit