Du 18 au 28 novembre auront lieu les journées nationales de la prison. Thème de cette année: la famille. Ou comment retisser des liens entre les détenus et leurs proches, malgré les murs qui les séparent. Pour conserver autant que possible un tissu de relations humaines, psychiquement nécessaire aux détenus en vue d’une réinsertion dans leur milieu familial et social, après la case prison. Mais aussi, et peut-être avant tout, pour garantir aux enfants le droit aux relations interpersonnelles avec leur parent emprisonné. Une démarche qui permet à un certain nombre de jeunes de canaliser leurs angoisses, de recevoir des réponses à leurs questions et de mettre des images sur une situation difficile. Car l’enfermement n’est jamais anodin. Pour personne. Et s’il est parfois nécessaire pour préserver la société, sa banalisation est à craindre. Surtout lorsque l’enfermement sert de miroir (un peu trop automatique?) à des problématiques sociétales qui pourraient recevoir d’autres réponses, en amont. Un déni de situation ou cache-misère des problèmes que nous ne saurions voir.
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Illustrations: Cost