Internet et médias sociaux constituent une voie royale pour les réseaux actifs dans la traite des êtres humains. Prostitution et activités criminelles y eurissent à côté des trafics organisés. En 2016, Europol a par exemple pu identifier 17.000 passeurs qui utilisaient Facebook comme canal de communication. Ils y proposaient de tout: des routes migratoires clandestines, de faux documents, des contacts avec des passeurs et des faux mariages. Mais si le web est propice au fleurissement de ce genre de trafics, il facilite aussi la lutte contre ces phénomènes, vu les traces laissées sur les réseaux sociaux notamment. Les enquêteurs peuvent ainsi analyser les messages et images afin de remonter jusqu’aux escrocs. Il s’agit donc d’un outil crucial pour lutter contre la traite et l’exploitation humaine. Magistrats, policiers et inspecteurs sociaux devraient continuer à être formés afin d’acquérir les techniques permettant d’enquêter en ligne. Un bon point!
Espace de brièvetes