Si le marché des esclaves découvert en Libye a bouleversé le monde, les actes concrets pour le combattre ne sont pas légion. Surtout que ce type de faits est observé dans ce pays chaotique depuis 2012, que ce soit sous forme d’esclavagisme pur ou de travail forcé, ce qui revient nalement un peu au même… Des faits favorisés par le fragile statut des migrants dans cette région, que ce soit dans les centres de détention créés par le gouvernement d’accord national ou les nombreux autres lieux contrôlés par de véreux trafiquants. Un certain nombre d’entre eux sont connus de la justice et geler leurs avoirs permettrait au moins de leur couper l’herbe sous le pied. Mais dans un pays où le trafic des êtres humains est intimement lié à celui des armes, de la drogue et des carburants, la tâche s’avère titanesque. En attendant, les défenseurs des droits humains espèrent que la création de centres de transit et de départ du HCR, pour les réfugiés reconnus, verra bien le jour courant janvier à Tripoli. Une situation qui entre en résonnance avec notre thème de campagne: « Pas de murs à nos frontières!«
Quoi?!